Comme de nombreux Caennais d'origine africaine, M. Eckra fréquente les épiceries du quartier de la gare, connues pour leur produits exotiques. "L'attieke est un plat typique ivoirien, et la cuisine permet d'entretenir le souvenir avec son pays d'origine." Il s'amuse alors de voir ses trois enfants préférer "les plats de la cantine, aux mets africains. Pour eux, l'école est un formidable moteur d'intégration !"
Environ, 150 Ivoiriens résident dans l'agglomération caennaise, dont plus de la moitié sont étudiants. Les autres sont le plus souvent auto-entrepreneurs, employés dans l'administration publique ou l'import-export. "Le seul souci, c'est le manque de travail et nombreux sont ceux qui rentrent au pays ou partent en région parisienne".
Installé en France depuis trois ans, Steven Eckra regrette un peu la chaleur humaine ivoirienne, mais s'enthousiasme au moment de parler de son intégration. "Tout se passe très bien. Pour le travail comme pour le reste, la chance sourit à ceux qui courent après."
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