Michail Sinodinos ne fait pas forcément les choses comme les autres. Ce Grec de 52 ans a ouvert il y a deux ans, rue Guillaume le Conquérant à Caen, un magasin dédié aux spécialités culinaires et à l’artisanat de son pays d’origine, après avoir lancé le même genre de boutique un an plus tôt, mais sur internet.
Ils ont leur boutique
Son commerce est vite devenu un point de passage régulier pour la trentaine de familles grecques qui habite dans l’agglomération. "Mais la grande majorité de mes clients, et heureusement, sont des Caennais amoureux de la Grèce", assure-t-il.
Petite et bien intégrée, la communauté grecque de Caen s’articule en partie autour de l’association Contacts Franco-grecs qui organise des cours de danse le samedi, des leçons de grec moderne, ainsi que deux conférences par an. Athanasie Scodriani, qui enseigne la langue d’Homère à l’université et au lycée Victor Hugo, et Dimitris Molyvdis, son homologue à l’université inter-âges, sont aussi bien connus des amateurs caennais de culture hellénique.
Contre les préjugés
La crise économique qui touche la Grèce alimente les conversations ces temps-ci. Michail Sinodinos, installé en France depuis plus de vingt ans et à Caen depuis 2006, reçoit depuis plusieurs semaines des appels de concitoyens qui souhaitent quitter leur pays pour trouver du travail. Il espère prochainement organiser une soirée au Café des images autour du film "Khaos", "pour contrecarrer les préjugés sur l’économie grecque."
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