Retrouvez l'actualité sur Darfour avec Tendance Ouest | Page 2
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Contactez-nousUne deuxième journée de désobéissance civile a été observée lundi au Soudan à l'appel du mouvement de contestation, en réaction au durcissement de la répression par les généraux au pouvoir, qui a fait plus d'une centaine de morts en une semaine.
Des tentes au sol, certaines calcinées, des objets abandonnés çà et là: c'est sur cette artère devant le siège de l'armée à Khartoum, occupée pendant deux mois par des milliers de manifestants, que soufflait l'espoir d'une transition démocratique au Soudan, étouffé lundi dans le sang.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed est arrivé vendredi à Khartoum pour tenter une médiation entre la contestation et les militaires au pouvoir contre lesquels la pression internationale s'est accrue après une brutale et sanglante répression des manifestations.
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Contactez-nousDes Soudanais ont raconté jeudi le climat de peur des derniers jours à Khartoum face à la répression sanglante contre le mouvement de contestation, dont le gouvernement a tenté de minimiser l'ampleur.
Le gouvernement soudanais a cherché jeudi à minorer l'ampleur de la répression sanglante des derniers jours contre la contestation, déterminée de son côté à poursuivre la lutte "pacifique" contre le pouvoir militaire malgré la peur liée à l'escalade de la violence.
Des coups de feu se font entendre mercredi dans les rues de Khartoum, où la répression de la contestation, sur ordre du Conseil militaire au pouvoir, a fait au moins 60 morts depuis lundi, selon un comité proche des manifestants soudanais.
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Contactez-nousBrique par brique, des manifestants ont démantelé vendredi des barricades à Khartoum mais ont menacé de les rétablir si les généraux ne reprenaient pas les négociations sur un transfert du pouvoir.
Les meneurs de la contestation et l'armée au pouvoir au Soudan sont finalement tombés d'accord sur une autorité conjointe comprenant civils et militaires, une percée majeure dans la crise plus de deux semaines après la destitution du président Omar el-Béchir.
Des milliers de manifestants soudanais ont accompli la prière hebdomadaire musulmane du vendredi devant le QG de l'armée à Khartoum, poursuivant leur sit-in pour réclamer le transfert du pouvoir par l'armée à une administration civile.
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Contactez-nousUne foule de manifestants est attendue jeudi à Khartoum pour la "marche du million" à l'appel des leaders de la contestation, en dépit de discussions avec les dirigeants militaires sur un transfert du pouvoir à une autorité civile réclamé par la rue.
Le Conseil militaire au pouvoir au Soudan a annoncé sans le préciser "un accord sur la plupart des exigences" présentées par les leaders de la contestation lors d'une réunion mercredi, qui s'est achevée avec la démission de trois membres de ce Conseil.
Une semaine après le renversement par l'armée du président Omar el-Béchir, les manifestants au Soudan maintiennent la pression pour en finir avec l'ensemble de son régime, au quatrième mois d'une contestation populaire inédite dans ce pays pauvre de la Corne de l'Afrique.
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Contactez-nousLes militaires au pouvoir au Soudan ont fait de nouveaux gestes pour tenter d'apaiser la contestation,transférant en prison le président déchu Omar el-Béchir et limogeant le Procureur général, une des exigences des manifestants qui maintiennent toutefois la pression mercredi.
Le président soudanais déchu Omar el-Béchir a été transféré dans la nuit dans une prison de Khartoum, a indiqué mercredi à l'AFP un proche de l'ancien chef de l'Etat renversé par l'armée le 11 avril sous la pression de la rue.
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