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Contactez-nousCommerces et entreprises restent fermés mardi à Khartoum au troisième jour d'un mouvement de désobéissance civile lancé par la contestation, qui entend maintenir la pression sur le Conseil militaire de transition malgré la répression pour obtenir un transfert du pouvoir aux civils.
Une deuxième journée de désobéissance civile a été observée lundi au Soudan à l'appel du mouvement de contestation, en réaction au durcissement de la répression par les généraux au pouvoir, qui a fait plus d'une centaine de morts en une semaine.
Plusieurs magasins et stations-service ont rouvert lundi à Khartoum, où les transports en commun circulent de nouveau, au deuxième jour d'un mouvement de désobéissance civile lancé par la contestation soudanaise contre les généraux au pouvoir.
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Contactez-nousLes manifestants soudanais, appelés à la "désobéissance civile", tentent de reprendre la rue après la violente évacuation du sit-in devant le siège de l'armée à Khartoum le 3 juin, mais ont fait face dimanche à la répression des forces de l'ordre.
La police a tiré dimanche à Khartoum des gaz lacrymogènes sur des manifestants qui tentaient d'ériger des barrages routiers, au premier jour d'une campagne nationale de "désobéissance civile" lancée par les chefs de la contestation contre les militaires au pouvoir.
Des figures de l'opposition soudanaise ont été arrêtées samedi après leur rencontre avec le Premier ministre éthiopien venu en médiateur entre contestation et militaires à Khartoum, toujours déserte cinq jours après la violente dispersion par les forces de sécurité du sit-in des manifestants.
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Contactez-nousDes tentes au sol, certaines calcinées, des objets abandonnés çà et là: c'est sur cette artère devant le siège de l'armée à Khartoum, occupée pendant deux mois par des milliers de manifestants, que soufflait l'espoir d'une transition démocratique au Soudan, étouffé lundi dans le sang.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed est arrivé vendredi à Khartoum pour tenter une médiation entre la contestation et les militaires au pouvoir contre lesquels la pression internationale s'est accrue après une brutale et sanglante répression des manifestations.
Des Soudanais ont raconté jeudi le climat de peur des derniers jours à Khartoum face à la répression sanglante contre le mouvement de contestation, dont le gouvernement a tenté de minimiser l'ampleur.
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Contactez-nousLe gouvernement soudanais a cherché jeudi à minorer l'ampleur de la répression sanglante des derniers jours contre la contestation, déterminée de son côté à poursuivre la lutte "pacifique" contre le pouvoir militaire malgré la peur liée à l'escalade de la violence.
La répression contre le mouvement de contestation cette semaine au Soudan n'a pas fait "plus de 46 morts", a affirmé jeudi le gouvernement dans un premier bilan, rejetant les chiffres divulguées jusque-là par un comité proche des manifestants.
Des coups de feu se font entendre mercredi dans les rues de Khartoum, où la répression de la contestation, sur ordre du Conseil militaire au pouvoir, a fait au moins 60 morts depuis lundi, selon un comité proche des manifestants soudanais.
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Contactez-nousSoixante personnes sont mortes dans la répression de la contestation soudanaise depuis lundi, date de la dispersion, sur ordre du Conseil militaire, du sit-in devant le QG de l'armée à Khartoum, a annoncé mercredi le comité des médecins.
Le mouvement de contestation au Soudan a appelé à poursuivre la mobilisation mardi, rejetant l'appel à des élections par les militaires au pouvoir, au lendemain de la dispersion sanglante du sit-in des manifestants devant le siège de l'armée, qualifiée de "massacre".
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