Nomah, de son vrai nom Martial Hamon, dispose d’un capital culturel qui fait la part belle à l’anatomie et la physiologie humaines. Médecin cardiologue de profession, il est entré en art comme on entre en religion. Lançant un défi à la raison, il a plongé résolument vers un inconnu, une promesse de renaissance qui effacerait les blessures de la vie. Le plasticien, fasciné par la beauté de l'organique, nous renvoie à la vulnérabilité et par là même à l'extrême fragilité de la vie. Les formes anatomiques, la chair à vif, les viscères enchevêtrés qu'il a explorés lors de ses actes médicaux sont inlassablement transcendés dans une œuvre où l'instantanéité et le hasard ont toute leur place. Autodidacte, Nomah est sans cesse dans la découverte et l'expérimentation. il varie les procédés et les matériaux, teste, tâtonne, puis à force d'obstination, se perfectionne et parvient à une parfaite maîtrise des techniques. Il puise son inspiration de ses multiples lectures et découvertes artistiques. La rencontre avec l’œuvre de Francis Bacon lors d'une rétrospective à Sydney en 2012 reste pour lui un événement fondateur. Il se réfère également à Jenny Saville, Dado, Fred Deux, Egon Schiele, Rebeyrolle, Rembrandt. Au sein de son atelier, il privilégie des approches laissant une part importante au hasard. L'artiste s'exprime par la peinture, par la gravure et par le dessin, dont le graphisme allie technique et instantanéité du geste. La démarche artistique convoque des couleurs et des formes pour une figuration allusive, issue d’une abstraction originelle qui nous situe aux origines de la vie. Nomah souhaite confronter son travail au public. Lauréat en 2018 de la Fondation Taylor et primé au salon du dessin au Grand Palais à Paris en 2020, il participe à de nombreuses expositions et salons comme en 2019 au Puls'art du Mans, et au MAC Paris, en 2020 au salon Art Capital au Grand Palais à Paris ou à l'Espace Culturel l'Usine à Zabu à Saint-Germain-des-Angles. Les œuvres sont le plus souvent sans titre pour laisser libre cours à l’imaginaire du spectateur. 9h30 à 12h et de 14h à 17h30 en semaine – 14h à 18h les weekends et jours fériés (sauf 1er mai) Salle Malherbe et cloître - Abbaye aux Dames
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