Le ministre du Travail François Rebsamen a insisté mercredi sur la responsabilité d'Arcole dans la faillite du transporteur MoryGlobal, assurant que ses 2.150 salariés bientôt licenciés bénéficieront d'un accompagnement "exceptionnel" de la part de l'Etat.
"L'actionnaire Arcole a fait défaut le moment venu", a-t-il répété trois fois sur iTÉLÉ.
Le tribunal de commerce de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a mis en liquidation mardi l'ancien numéro deux français de la messagerie, né il y a un an de la faillite de Mory Ducros.
Le 26 mars, les ministres concernés par le dossier avaient déjà accusé le groupe de ne pas avoir "redressé l'entreprise, en dépit du soutien sans précédent apporté par les pouvoirs publics", au moyen d'un prêt de 17,5 millions d'euros.
M. Rebsamen, le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies et le ministre de l'Economie Emmanuel Macron demandaient à Arcole industries "d'assumer ses responsabilités d'actionnaire et de contribuer au financement du plan de sauvegarde de l'emploi".
Les syndicats réclament un plan social à la hauteur de celui proposé en 2014, lorsque 2.800 salariés de Mory Ducros avaient déjà été licenciés.
"L'Etat ne peut être indifférent à un tel drame social donc un dispositif exceptionnel sera mis en place", a ajouté M. Rebsamen. "Nous allons accompagner chaque salarié jusqu'à ce qu'il retrouve un emploi", a-t-il dit.
Le dispositif sera détaillé jeudi aux représentants syndicaux, reçus au ministère, a précisé M. Rebsamen. Chaque salarié se verra proposer un Contrat de sécurisation de l'emploi, lui garantissant d'être accompagné avec 92% de leur salaire antérieur pendant un an", et s'il retrouve un emploi moins bien rémunéré une "compensation", a-t-il indiqué.
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