Dans nombre de cantons, la division de la gauche au premer tour du scrutin départemental a coûté cher à cette dernière. Soit qu'aucun de ses binômes ne se soit qualifié pour le second tour, soit que les reports de voix entre les deux tours aient été faibles. Une seconde situation qui s'est produite à nombre d'endroits, notamment à Rouen 1, où peu d'électeurs de la coalitation Front de Gauche - Europe-Ecologie-les-Verts se sont reportés au second tour sur la candidature socialiste d'Eric de Falco et de Sarah Balluet.
"Je porte l'union de la gauche"
Nicolas Mayer-Rossignol en est bien conscient et explique que "les rabibochages d'entre-deux tours ne marchent pas". En vue des élections régionales de décembre prochain, la question d'une liste unique de gauche se pose donc. Nicolas Mayer-Rossignol, candidat déclaré pour le Parti Socialiste, semble y être favorable : "Je porte l'union de la gauche à la région, où elle existe depuis 1998 et où les délibérations sont votées sans difficulté. Je souhaite ce rassemblement."
Un rassemblement hypothétique
Un rassemblement qui peut parfois sembler hypothétique tant les différences, au niveau national, semblent de plus en plus grande entre le Parti Socialiste et la gauche de la gauche. Mais Nicolas Mayer-Rossignol y croit, arguant de la situation locale : "Je n'ai pas d'adversaire à gauche."
Pour l'heure, Nicolas Mayer-Rossignol est le seul candidat déclaré aux élections régionales. A droite, Françoise Guégot, Véronique Louwagie, Bruno Le Maire et Hervé Morin sont en lice, soit pour une liste d'union UMP-UDI, soit pour deux listes autonomes. Au Front National, une candidature est plus que probable, elle pourrait venir de Nicolas Bay.
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