Au lendemain des élections départementales, le syndicat CGT de DCNS-Cherbourg, rejoint par FO, s'est invité une nouvelle fois au conseil communautaire, ce lundi 30 mars. Le conseil, qui se tenait à l'Hôtel Atlantique, a ainsi été retardé d'une heure.
Contreparties
La petite centaine de militants n'a pas pu, comme les syndicats l'espéraient, s'adresser à la députée PS de Cherbourg, Geneviève Gosselin-Fleury, absente. Ils ont en revanche échangé avec Benoît Arrivé, président de la Communauté urbaine de Cherbourg, et se sont exprimés dans l'hémicycle.
En cause : la question de l'emploi sur le site cherbourgeois. Les syndicats reprochent aux élus locaux de ne pas exiger de contreparties pour le bassin d'emploi, alors que l'Etat est actionnaire majoritaire de DCNS. Ils redoutent aussi le recours à l'externalisation, pour la construction des futures hydroliennes du Raz Blanchard.
Cazeneuve à l'écoute ?
La question de la formation et des filières locales de formation est aussi abordée. Enfin, les syndicats demandent de nouveau une réunion tripartite avec l'Etat et la direction de DCNS. "Il faut que votre expression soit publique et qu'elle se transforme en action, en décision" plaident-ils, menaçant de nouvelles actions.
En octobre dernier, la CGT avait déjà envahi la CUC, avant de bloquer le site le lendemain. Lors de sa visite à Cherbourg jeudi 26 mars, Bernard Cazeneuve, ex-maire désormais ministre de l'Intérieur, affirmait : "je rencontrerai les syndicats de DCNS lors de mon prochain déplacement dans le Cotentin".
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