Trois cent vingt-cinq personnes, proches et familles des victimes du crash de l'A320 de Germanwings, ont été accueillies depuis jeudi en France, pour se rendre sur les lieux de la catastrophe, a indiqué la direction de la compagnie allemande.
"A ce jour, 325 personnes ont fait le voyage jusqu'à Seyne-les-Alpes", a indiqué le directeur des opérations(COO) de Germanwings, Oliver Wagner, au cours d'un point presse à Marseille.
"En majorité des familles allemandes et espagnoles mais également des personnes en provenance du Mexique, du Japon, de Colombie, du Venezuela ou d?Argentine", a-t-il précisé.
Jeudi trois avions ont été affrétés par la compagnie: 85 personnes ont été acheminées depuis Barcelone et 102 depuis Düsseldorf, dans deux appareils distincts, l'un pour les proches de passagers (69), l'autre pour les familles de l'équipage (33). Quatorze personnes sont enfin venues en autobus depuis Barcelone, a précisé Marc Eskenazi, porte-parole de Lufthansa, dont Germanwings est une filiale.
Ce jour là, 201 personnes ont été reçues par le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, qui leur a expliqué, préalablement à sa conférence de presse, que d'après les éléments recueillis par l'enregistreur de vol, le copilote de l'avion, un Allemand de 27 ans avait "volontairement" précipité l'appareil au sol.
M. Wagner, qui est également membre du conseil d'administration de la compagnie low-cost, a précisé qu'un centre d'assistance aux familles était en fonction depuis samedi dans un hôtel marseillais où elles sont logées.
Quatre vingt-dix personnes sont dévolues à l'accueil des familles, a précisé M. Wagner. Cette équipe est composée en majorité de personnels spécialisés de Lufthansa, en provenance d?Espagne et d'Allemagne, formés aux situations d'urgence, ainsi qu'une trentaine de salariés de la société londonienne Kenyon International Emergency Services, spécialisés dans la gestion de crise.
Une dizaine de psychologues font parties de ces équipes, dont l'un accompagne systématiquement les convois des familles en autobus entre Marseille et le site du crash, a par ailleurs précisé le porte-parole de la Lufthansa, Marc Eskenazi.
M. Wagner a rappelé que la compagnie avait décidé d'allouer immédiatement 50.000 euros à chaque famille, "une somme qui ne viendra pas en déduction" des éventuels dommages versés ultérieurement, a-t-il souligné.
Le responsable de la compagnie a refusé de répondre aux questions sur l'enquête, demandant également à la presse de ne pas chercher à joindre les familles de victimes.
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