Ici, les produits sont frais et locaux et les prix très attractifs. Un projet qui a immédiatement séduit la mairie de Rouen. "Otrechoze a bénéficié d'une franchise totale de loyer pendant trois ans, entre 2008 et 2011", indique Alexandre Canet, directeur du cabinet du maire Yvon Robert.
Déchirement collectif
De 2012 à 2014, la mairie fixe le loyer à 6 960€ par an au lieu de 24 000€. Mais compte tenu de la situation financière délicate du restaurant, la mairie tire la sonnette d'alarme. "Nous avons rencontré le gérant en juin 2014. Il nous a présenté son plan comptable sur trois ans mais celui-ci n'est pas équilibré. Dans la mesure où il a deux établissements, Otrechoze et le Bistrot, nous pensons qu'il y en a un de trop, mais c'est un déchirement pour tous". De son côté, Franck Archimbaud reconnaît que la mairie l'a toujours soutenu, mais pas comme il l'aurait souhaité. "Ils nous ont aidés parce qu'on était dans l'incapacité de payer. Le fait de faire passer le loyer de 6 960€ à 24 000€ est une manière de tuer le projet", regrette l'entrepreneur, qui demande une année de plus pour faire vivre son projet. "Je suis persuadé que les deux projets sont complémentaires et vont arriver à s'équilibrer dans les années à venir."
Mais la ville semble ne pas l'entendre de cette oreille et s'être lassée de la situation. Espérons qu'une solution vienne à sauver Otrechoze, qui mérite sa place dans le quartier.
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