Trois jours après sa sévère défaite face au Brésil (3-1), l'équipe de France, largement remaniée et portée par le duo Lacazette-Giroud, a relevé la tête en dominant le Danemark 2-0 en amical, dimanche à Saint-Etienne.
Didier Deschamps attendait une réaction de ses troupes pour ne pas sombrer dans le doute à 15 mois de l'Euro et il a été parfaitement entendu. Pleins d'envie et résolument tournés vers l'avant, les Bleus ont quelque peu effacé la désagréable impression laissée au Stade de France jeudi.
Le Danemark n'a certes rien à voir avec le Brésil de Neymar mais il fallait vite éteindre ce petit incendie dans le camp français et éviter un nouveau faux-pas qui aurait fait tâche.
Le sélectionneur avait pourtant décidé de rester fidèle à sa logique de préparation du Championnat d'Europe en faisant tourner au maximum son groupe avec pas moins de 8 changements par rapport aux titulaires contre le Brésil. Les "coiffeurs" ont rempli leurs rôles à merveille avec Alexandre Lacazette et Olivier Giroud en tête d'affiche.
Si le buteur lyonnais, meilleur artificier de L1 (23 réalisations), a été conspué par le stade Geoffroy-Guichard à l'annonce de son nom par le speaker ainsi que lors des premières minutes de la rencontre, il a fini par faire taire rapidement les quolibets en ouvrant le score (13e) et son compteur but en bleu. Giroud a doublé la mise en concluant une belle montée de Geoffrey Kondogbia (37e).
- Solutions de rechange -
Le match a donc été plié en moins de 40 minutes, une sorte de réponse sans appel à la correction subie à Saint-Denis, et Deschamps s'est découvert plusieurs solutions de rechange intéressantes pour le futur.
Lacazette, qui fêtait seulement sa 7e sélection, s'est enfin montré à la hauteur de ses performances en club et aurait même pu corser l'addition sans les interventions décisives de Kasper Schmeichel, le fils de l'ancien portier légendaire de Manchester United (25e, 39e). Giroud, en grande forme avec Arsenal, a lui été fidèle à lui-même: sans génie mais généreux dans l'effort et très utile dos au but.
Son 10e but en 37 capes est venu rappeler qu'il était un finisseur efficace, même s'il est voué à rester dans l'ombre de Karim Benzema en équipe de France. Dimitri Payet, dans tous les bons coups offensifs et pas loin lui aussi d'inscrire son 1er but en bleu (26e), et Kondogbia, passeur décisif et milieu très propre techniquement, ont également marqué des points.
Raphaël Varane, en grande difficulté face à la seleçao, a lui passé une soirée très tranquille avec le brassard de capitaine en l'absence de Hugo Lloris, forfait pour ce rassemblement. Autoritaire dans les duels et propre dans ses relances, il s'est idéalement racheté.
La soirée stéphanoise de Nabil Fekir, lui aussi pris en grippe en tant que Lyonnais par le "Chaudron", a été beaucoup plus mouvementée. Mais la pépite de 21 ans, qui a défrayé la chronique en optant pour les Bleus au détriment de l'Algérie, a démontré des qualités certaines au bout de seulement 2 sélections. Ses dribbles ont fait très mal aux Danois en fin de partie et il a sans doute gagné le droit de revenir en équipe de France.
Tout "bénéf" pour Didier Deschamps qui voit la concurrence s'aiguiser à un peu plus d'un an de l'Euro.
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