Il y a une recrudescence des braquages ces derniers mois en Basse-Normandie. La semaine dernière quatre commerces ont été attaqués. Samedi, en fin de journée, à Saint-Arnoult (Calvados, du côté de Deauville) l'épicerie Vival, située en plein centre-ville, a été attaquée. L'homme est entré une première fois dans le magasin, le visage découvert. Il est ensuite revenu avec son écharpe sur le visage en brandissant un couteau. Montant du préjudice : 1 000 euros environ.
Jeudi, en début de soirée, c'est un café-bar-PMU de Breteville-sur-Odon (Caen), qui a été la cible de trois malfaiteurs. Encagoulés, ils brandissaient des armes de poing sous le regard des clients. Ils sont repartis avec la caisse (2 000 euros environ) et quelques cartouches de cigarettes. Vendredi soir un bar-tabac à Trouville à également été victime d'un braquage. Deux hommes encagoulés ont attaqué le patron de l'établissement situé rue du Général-de-Gaulle avec un couteau et une bombe lacrymogène. Le butin s'élève à 450 euros. Le patron, qui a tenté de s'opposer à eux s'est blessé en tombant à terre.
A Coutances, samedi matin, une tentative de braquage a échoué dans un bureau de tabac. Le scénario n'est pas sans évoquer un western. Un homme, un foulard sur le visage et un pistolet à la main a essayé de braquer la commerçante. Il s'est enfui quand elle a commencé à résister.
Selon les services de police ces méfaits sont commis par des petits malfaiteurs locaux.
Pour le commandant Bertand Levieux, de l'état-major de la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP) à Saint-lô, il y a trois règles d'or à respecter pendant un braquage. Tout d'abord, "il ne faut pas résister. la vie humaine est plus précieuse que le butin. Il ne faut pas que les braqueurs se sentent obligés d'utiliser la force", explique-t-il. Dans un second temps "les victimes doivent être attentives à ce que font les braqueurs : ce qu'ils touchent, comment ils sont habillés, etc. Ces éléments sont précieux car ils peuvent permettre d'identifier des suspects." Enfin, "une fois le braquage fini il faut prévenir les autorités en appelant le 17 et surtout ne rien toucher avant l'arrivée de la police ou de la gendarmerie. Les indices laissés par les agresseurs peuvent être importants".
Les consignes s'appliquent également aux témoins. "Si vous remarquez une situation inhabituelle ou si vous êtes témoin direct d'un braquage, essayez d'alerter discrètement les autorités. Il ne faut pas chercher à agir seul et ne pas provoquer d'accès de violence chez les agresseurs". Et, le commandant insiste sur ce dernier point, surtout s'ils sont armés.
Jeudi, en début de soirée, c'est un café-bar-PMU de Breteville-sur-Odon (Caen), qui a été la cible de trois malfaiteurs. Encagoulés, ils brandissaient des armes de poing sous le regard des clients. Ils sont repartis avec la caisse (2 000 euros environ) et quelques cartouches de cigarettes. Vendredi soir un bar-tabac à Trouville à également été victime d'un braquage. Deux hommes encagoulés ont attaqué le patron de l'établissement situé rue du Général-de-Gaulle avec un couteau et une bombe lacrymogène. Le butin s'élève à 450 euros. Le patron, qui a tenté de s'opposer à eux s'est blessé en tombant à terre.
A Coutances, samedi matin, une tentative de braquage a échoué dans un bureau de tabac. Le scénario n'est pas sans évoquer un western. Un homme, un foulard sur le visage et un pistolet à la main a essayé de braquer la commerçante. Il s'est enfui quand elle a commencé à résister.
Selon les services de police ces méfaits sont commis par des petits malfaiteurs locaux.
Quelle réaction adopter pendant un braquage ?
Pour le commandant Bertand Levieux, de l'état-major de la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP) à Saint-lô, il y a trois règles d'or à respecter pendant un braquage. Tout d'abord, "il ne faut pas résister. la vie humaine est plus précieuse que le butin. Il ne faut pas que les braqueurs se sentent obligés d'utiliser la force", explique-t-il. Dans un second temps "les victimes doivent être attentives à ce que font les braqueurs : ce qu'ils touchent, comment ils sont habillés, etc. Ces éléments sont précieux car ils peuvent permettre d'identifier des suspects." Enfin, "une fois le braquage fini il faut prévenir les autorités en appelant le 17 et surtout ne rien toucher avant l'arrivée de la police ou de la gendarmerie. Les indices laissés par les agresseurs peuvent être importants".
Les consignes s'appliquent également aux témoins. "Si vous remarquez une situation inhabituelle ou si vous êtes témoin direct d'un braquage, essayez d'alerter discrètement les autorités. Il ne faut pas chercher à agir seul et ne pas provoquer d'accès de violence chez les agresseurs". Et, le commandant insiste sur ce dernier point, surtout s'ils sont armés.
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