Les représentants syndicaux et du personnel ainsi que l’avocate des salariés sont restés avec la préfète de la Manche à la préfecture de Saint-Lô jusqu’à 1h30 du matin ce samedi 28 mars.
Depuis la veille au soir, 17h, les contacts ont été multipliés avec les ministères de l’économie ou de l’agriculture en vain.
L’Etat, via la Banque Publique d’Investissement ne garantit pas juridiquement le prêt de 2.5 millions d’euros pour boucler le financement de la reprise des abattoirs AIM de Sainte-Cécile par les salariés.
Les clés de l’entreprises ont ainsi été remises à la préfète de la Manche.
Ecoutez Thierry Peigné de la CGC.
AIM : Thierry Peigné
L’Etat a encore quelques heures seulement pour garantir juridiquement ce prêt qui permettrait de sauver plus de 200 emplois sur les 350 sur le site manchois de Sainte-Cécile près de Villedieu-les-Poêles.
Le Conseil Général de la Manche et de la Région Basse-Normandie s’engagent via la société d’économie mixte à soutenir une société nouvelle créée à l’initiative des salariés de l’entreprise. L’engagement a été confirmé par écrit au Tribunal de Commerce de Coutances vendredi, à la condition que l’ensemble des financements nécessaires au projet de reprise auront été réunis.
Vendredi au terme de 4 heures d’une audience à huis-clos, le tribunal de commerce de Coutances a renvoyé, pour la 5ème fois, à mardi prochain, le 31 mars sa décision concernant l’avenir de la société AIM.
Une décision qui a déclenché la colère des salariés qui ont renversé les barrières les tenant à l'écart du tribunal. Quelque 130 salariés selon la police attendaient dans le calme, mais dans une ambiance pesante, la décision des juges avant de décider d’un déplacement vers la préfecture de Saint-Lô de représentants syndicaux et du personnel.
Une nouvelle assemblée générale des salariés est pour le moment programmée lundi matin.
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