C'est presque devenu une tradition... De retour à Cherbourg jeudi 26 mars pour soutenir les candidats de la gauche aux élections départementales, Bernard Cazeneuve a rappelé son "lien indéfectible" avec sa ville et le Cotentin.
Le ministre de l'Intérieur a appelé au rassemblement, incitant les Cherbourgeois à ne pas tomber dans les bassesses de campagne. Il n'en n'oublie pas néanmoins de garder quelques mots pour ses adversaires politiques locaux et nationaux.
"Certains m'ont sommé de venir, je suis là." Et d'évoquer le problème de transcription des votes à Equeurdreville. "Une centaine de bureaux de vote sont concernés parmi les 36.000 communes que compte la France. Etonnant, il n'y a qu'ici que l'on me demande de rendre des comptes".
Le ni-ni, "une faute politique"
Les comptes, il les a justement tenus sur le dossier du Centre hospitalier public du Cotentin. "Depuis 2012, l'Etat a aidé l'hôpital à hauteur de 20 millions d'euros" rappelle l'ancien maire de Cherbourg. "Et je vous annonce ce soir que la maternité de niveau 3 restera à Cherbourg" lâche le ministre, qui affirme avoir convaincu son homologue à la Santé, Marisol Touraine. "L'hôpital gardera ses capacités chirurgicales" ajoute-t-il.
Enfin, Bernard Cazeneuve évoque la percée du FN. "Notre pays est rongé de l'Intérieur par des petites haines" dit-il, taclant au passage le "ni-ni" de Nicolas Sarkozy : "une faute morale et politique".
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