Depuis 2011, Paul-Étienne Kauffmann, 27 ans, travaille sur sa thèse, L'évaluation de la qualité de la loi par le Parlement. Quatre ans bientôt que l'étudiant juriste à l'université de Rouen, cherche et cherche encore.
"L'impression d'être seul"
Jeudi 12 mars, le jeune homme a dû résumer sa thèse en... 180 secondes, lors de la finale normande du concours "Ma thèse en 180 secondes" organisé par le CNRS et la Conférence des Présidents d'Université. Et Paul-Étienne l'a emporté devant ses 11 camarades thésards. Une victoire qu'il peut expliquer par son aisance à l'oral : "Quand j'étais à la fac, j'ai participé à Oratio, un concours d'éloquence et je me suis rendu compte que j'adorais ça."
Une facilité qui l'a poussé à participer. Ce concours est une publicité inespérée pour des thèses aux noms parfois obscurs : "Quand on fait un doctorat, on a parfois l'impression d'être le seul à comprendre ce que l'on fait. Ce concours est gratifiant car on intéresse les gens. On montre qu'une thèse doit servir, être utile et qu'elle ne doit pas rester sur une étagère."
Pour convaincre plus encore les parlementaires de simplifier les lois, Paul-Étienne aura une nouvelle occasion de plaider sa cause, le 3 juin à Nancy, pour la finale nationale du concours. C'est à voir!
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