Le premier tour des élections départementales passées, quels enseignements peut-on tirer des résultats dans les trois cantons de Rouen ?
Trois enseignements
Le premier tient à la position de la droite de la droite. Alors que le Front National est au second tour dans 25 des 35 cantons de Seine-Maritime, qu’il est souvent en tête dans l’Eure, Rouen échappe à cette fièvre FN. Le parti de Marine Le Pen n’accède au second tour dans aucun des trois cantons de la ville centre.
Le second a rapport avec la résistance socialiste à Rouen. Alors que la gauche (en comptant également le Front de Gauche) n’arrive en tête que dans 14 cantons sur 35 en Seine-Maritime, il offre une résistance plus forte en milieu urbain, à Rouen. À Rouen 2, Christine de Cintré et Ludovic Delesque arrivent en tête avec 29,22 % des voix devant l’union de la droite de Pierre-Antoine Sprimont et Hélène Van den Walle (25,81 %). À Rouen 3, ce sont Mamadou Diallo et Caroline Dutarte qui dépassent la barre des 30 % (30,81 %) devant l’union de la droite (26,05 %).
Le dernier enseignement était attendu : ce sera plus difficile pour la gauche dans le canton de Rouen 1. L’alliance UMP-UDI menée par Jean-François Bures et Marine Caron se place en pôle position (36,56 %) à quelques longueurs devant l’union de la gauche (30,98 %). Reste à connaître l’attitude des électeurs du FN, proche des 20% dans les trois cantons, et celle des électeurs de la gauche de la gauche, qui ont obtenus des résultats similaires à ceux du parti du Marine Le Pen dans ces trois cantons. C’est dans ces reports de voix et dans l’abstention que pourrait se jouer ces élections à Rouen.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.