Il aura fallu moins de trois jours à l'entreprise TPC de Tourlaville pour mettre à terre l'ancien pensionnat pour jeunes filles de Sainte-Chantal.
L'impressionnant immeuble de béton, vieux des années soixante, n'a pas survécu longtemps aux assauts de la pelleteuse de 76 tonnes, armée d'un bras de 29 mètres et d'une grosse pince qui permet de broyer le béton. Le tout, arrosé en permanence par un tuyau suspendu afin d'éviter la propagation des poussières à tout le voisinage.
Un spectacle qui, à deux pas du centre-ville, n'a pas manqué d'attirer l'attention de nombreux passants.
La destruction de l'ancien pensionnat qui était connu ces derniers temps pour être devenu le terrain de jeux de squatteurs, si elle a été rapide, a toutefois nécessité un certain nombre de précautions. Le feu avait d'ailleurs ravagé plusieurs étages il y quelques temps.
L'évacuation d'un certain nombre de matériaux pouvant être dangereux a donc été réalisé avant l'intervention de la pelleteuse destructrice. « Nous avons vidé l'immeuble de ses cloisons intérieures de briques ou de bois, il ne reste plus que du béton », explique Rodolphe Ybert, directeur des travaux chez TPC.
L'entreprise prévoit maintenant une petite semaine pour évacuer les gravats qui vont être enterrés dans des décharges.
Source : lamanchelibre.fr
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