Manuel Valls a appelé lundi au "rassemblement de toute la gauche", confirmant que le PS et ses alliés avaient été éliminés dans environ 500 cantons dès le premier tour des élections départementales, et dénoncé une "faute morale et politique" dans le ni PS ni FN prôné par l'UMP.
"Le Parti socialiste a mieux résisté que ce qui était prévu. Le Parti socialiste et ses alliés, divers gauche et radicaux de gauche, réalisent autour de 28%, c'est-à-dire plus que le Front national", a déclaré le Premier ministre sur RTL.
"Il faut mobiliser les abstentionnistes et il faut rassembler la gauche qui était trop dispersée, trop divisée au premier tour pour garder un maximum de cantons et pour garder un maximum de départements", a également déclaré M. Valls, très impliqué dans la campagne de premier tour.
Le Premier ministre a confirmé que le PS et ses alliés avaient été éliminés dans "autour de 500 cantons", dimanche lors du premier tour, "parce qu'il n'y a pas eu de rassemblement de la gauche au premier tour comme nous l'attendions".
"Tournons cette page. A ce stade, ce qui compte, c'est le rassemblement de toute la gauche, des écologistes, des progressistes autour du candidat de gauche présent au second tour", a insisté le Premier ministre qui a attaqué la position "ni FN, ni PS" prônée par l'UMP là où elle est éliminée.
"Je regrette la position de Nicolas Sarkozy et de l'UMP. C'est une faute morale et c'est une faute politique. Quand on a à choisir entre un candidat républicain et le Front national, on n'hésite pas. La gauche, elle, n'hésite pas", a fustigé le chef du gouvernement.
"Le combat continue" contre le Front National qui poursuit sa "progression", a admis M. Valls. "Je ne voulais pas que le FN soit la première formation de notre pays et je souhaitais que les électeurs, et pas simplement de gauche, se mobilisent. Et je me réjouis, d'une certaine manière, que les formations républicaines aient plutôt bien résisté".
"Il faut poursuivre une politique qui va donner des résultats. Bien sûr qu'il faut être à l'écoute des citoyens, de leurs angoisses, de leur colère dans bien des domaines", a-t-il poursuivi, confirmant son intention de rester à Matignon à l'issue du scrutin et de mener la même politique.
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