A la veille du premier tour des élections départementales, la presse se montre pessimiste pour le Parti socialiste et prévoit dimanche un nouvel échec électoral pour la gauche, après ceux des municipales et des européennes.
"Trois ans après son élection, François Hollande devrait encaisser dimanche lors des départementales un nouveau revers électoral", annonce en Une Libération.
Et son directeur de la rédaction, Laurent Joffrin, de se demander : "en ces premiers jours de printemps, entrons-nous dans l?hiver de la gauche? On voit mal le scrutin de dimanche se changer en succès."
"Le PS redoute une nouvelle débâcle" et craint "de subir un troisième et cinglant échec, après ceux des municipales et des européennes", assure Le Figaro pour qui "l?UMP et le Front national se disputent la première place."
"C?est la division qui conduit à la défaite. La droite et le centre se sont accordés () Avec le même nombre de voix au premier tour, les uns seront au pinacle et les autres en enfer", relève Laurent Joffrin (Libération).
Paul-Henri du Limbert, du Figaro, donne lui le conseil suivant à ses lecteurs : "il faut profiter du week-end pour examiner attentivement la carte de France. Lundi, ce ne sera plus la même. Et le contraste sera saisissant."
- "Envasée à marée basse" -
"Les résultats, on les connaît grosso modo. On sait au moins l?ordre dans lequel les petits chevaux vont arriver", ironise Jean-Marcel Bouguereau, de La République des Pyrénées. Un peu sur le même ton, Stéphane Siret, de Paris-Normandie, constate que : "tous les observateurs s?accordent à dire qu?à la pêche aux voix, la gauche risque bien de rester envasée à marée basse", au lendemain de la "marée du siècle".
"Un nouveau désastre électoral annoncé qui place le PS en troisième position", souligne Dominique Garraud pour la Charente Libre. "Une nouvelle dégelée qui ne fera que s?ajouter aux désastres des municipales et des européennes", commente Philippe Waucampt, du Républicain lorrain.
"Rien de bien nouveau", observe Patrice Chabanet, dans le Journal de la Haute-Marne, et il explique : "tous les scrutins intermédiaires se transforment de facto en référendums sur la politique du gouvernement en place."
"Les jeux ne sont pas faits. Tout reste à faire", lance pour sa part François Régis Hutin, dans Ouest-France. L'éditorialiste exhorte les électeurs à se déplacer pour voter car prévient-il : "s'abstenir, c?est la politique du pire, car cela peut laisser le pire arriver."
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