La Grèce et ses partenaires européens ont "remis la procédure sur les rails" pour assurer le sauvetage du pays, a assuré le Premier ministre grec Alexis Tsipras, dans la nuit de jeudi à vendredi.
"Il est clair que la Grèce n'aura pas à prendre des mesures récessives", a-t-il ajouté, rendant compte de trois heures et demie de négociations avec la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande et les présidents des institutions européennes.
Athènes "présentera et appliquera ses réformes structurelles", a ajouté le dirigeant de gauche radicale, élu sur un programme de rejet des mesures d'austérité dictées depuis 2010 à la Grèce surendettée en l'échange de sa mise sous perfusion financière.
"En même temps, tous les participants ont confirmé leur disposition à travailler pour que soit rétablie le plus vite possible la capacité de financement de l'économie grecque", a-t-il dit, alors que le pays arrive à court de liquidités.
M. Tsipras a aussi indiqué compter sur le prochain déblocage par la Commission européenne "de fortes sommes" de fonds structurels pour soutenir des programmes sociaux.
La Grèce présentera "une liste complète de réformes précises dans les prochains jours", ont annoncé dans un bref communiqué les institutions européennes à l'issue de la réunion sur le sauvetage financier du pays.
M. Tsipras avait demandé ce rendez-vous au plus haut niveau politique pour sortir de l'impasse ou s'enfonçaient Athènes et ses partenaires, ravivant les inquiétudes sur le risque d'une sortie du pays de l'euro.
La réunion, organisée par le président du Conseil, Donald Tusk, en marge d'un sommet des 28 à Bruxelles, réunissait également les présidents de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, de la BCE Mario Draghi et de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem.
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