A court d'argent, le zoo de Rafah, dans la bande de Gaza, a dû se séparer de certains de ses animaux: une vente qui a fait au moins un heureux, Saadi Jamal, qui élève désormais deux lionceaux chez lui.
Depuis deux mois et demi, "ils vivent avec nous dans la maison comme des membres de la famille", explique à l'AFP cet employé des forces de sécurité de l'Autorité palestinienne.
Les quatre enfants de la famille Jamal, qui vivent dans un trois-pièces d'un camp de réfugiés du sud de la bande de Gaza, "sont devenus de vrais amis avec les lionceaux et jouent toute la journée avec eux", poursuit-t-il.
Mais ces nouveaux venus ont un coût selon ce Palestinien: celui du demi-kilo de viande - soit près de six euros selon lui - qu'ils engloutissent chaque jour.
A Gaza, sous sévère blocus israélien et dont l'Egypte a détruit les tunnels de contrebande qui débouchaient sur son territoire, les prix ont flambé.
Dans ce petit territoire, ravagé durant l'été par la troisième guerre en six ans avec Israël, plus de la moitié de la population est au chômage et près des trois-quarts dépendent de l'aide humanitaire.
Alors, espère M. Jamal, "dès que les lionceaux auront cinq mois", il les louera à "des restaurants, des parcs d'attractions ou des complexes balnéaires". Il a même déjà reçu une offre de rachat, "9.000 dollars" selon l'homme qui ne dit pas combien il a acheté ses lionceaux.
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