"L'Etat sera là pour sauver les abattoirs AIM" : la phrase de Stéphane Le Foll lancée à l'Assemblée le 11 mars dernier ne doit pas rester lettre morte, selon les salariés de Sainte-Cécile.
Alors que se tient ce jeudi 19 mars une nouvelle audience au tribunal de commerce de Coutances, ils ont écrit en début de semaine au Premier ministre, mais aussi à plusieurs membres du gouvernement. Manuel Valls, le ministre manchois Bernard Cazeneuve, les ministres des finances et du travail Michel Sapin et François Rebsamen, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal et enfin le ministre de l'Agriculture sont ainsi interpellés pour "tenir les engagements de l'Etat".
256 emplois en Scop ?
En effet, un certain nombre de salariés du site de Sainte-Cécile espère pouvoir déposer une offre de reprise de l'activité, "visant à transférer 256 contrats de travail" écrivent-ils. "Une partie du financement est déjà assurée, mais il reste toutefois à finaliser". Les salariés demandent donc à l'Etat quel financement est-il prêt à débloquer pour les soutenir, conformément aux paroles de Stéphane Le Foll devant les députés.
Le tribunal de commerce de Coutances examine le dossier AIM dès 14h30 ce jeudi. S'il prononce une liquidation sans poursuite d'activité, les salariés n'auraient pas de possibilités de monter une Scop. Selon la CFE-CGC, interrogée par nos confrères de l'AFP, l'administrateur judiciaire va demander une liquidation avec poursuite d'activité.
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