Le tribunal de commerce de Coutances examinera ce jeudi après-midi le sort des Abattoirs de la Manche, qui emploient 600 personnes, dont près de 400 personnes sur son site principal de Sainte-Cécile dans le sud-Manche, et qui ne fait l’objet d’aucune offre de reprise. Les salariés qui ont repris le travail espèrent la création d’une coopérative ouvrière.
C’est dans cette optique que la société d’économie mixte créée par le conseil général de la Manche et la région Basse-Normandie, et la commune de Villedieu-les-Poêles, a décidé de s’investir dans la relance de l’entreprise, en vue d’une prise éventuelle de participation dans le capital social d’une structure juridique.
Serge Renaudin, consultant et dirigeant d'entreprises agroalimentaires a été est recruté pour une mission de conseil de trois semaines.
L'administrateur judiciaire devrait demander la liquidation avec poursuite d'activité, ne serait-ce que pour permettre aux AGS ( le régime de garantie des salaires) de payer les salaires.
Le tribunal de commerce se prononcera ce jeudi après-midi, et donc à priori plus tard concernant la création d’une coopérative ouvrière, sur les offres déposées en février sur l'autre principal site d'AIM, l'abattoir d'Antrain en Ille-et-Vilaine où travaillent 179 personnes. Celui-ci fait l'objet de deux offres, l'une reprenant 71 personnes, l'autre 107.
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