L'attaque sanglante perpétrée mercredi au musée du Bardo à Tunis a été vivement condamnée par Washington, Paris ou Bruxelles, qui ont réaffirmé leur soutien à l'essor de la démocratie "au pays du printemps arabe".
- Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a condamné dans un communiqué "avec la plus grande fermeté l'attaque terroriste meurtrière" de Tunis et a salué "la réponse rapide des autorités tunisiennes face à la violence gratuite", soulignant que "les Etats-Unis continuent de soutenir le gouvernement tunisien dans ses efforts pour faire avancer une Tunisie sûre, prospère et démocratique".
- Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné "le plus fermement possible cette attaque" qu'il a qualifiée d'"acte lamentable".
- Le Conseil de sécurité de l'ONU a également condamné "fermement" l'attaque et réclamé que les auteurs de "ces actes de terrorisme inqualifiables et ceux qui les ont financés" soient traduits en justice.
- De même, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, l'a condamnée "dans les termes les plus forts". "L'OTAN continuera à travailler avec la Tunisie et avec (ses) partenaires du Dialogue Méditerranéen dans la lutte contre le terrorisme", a-t-il dit dans son communiqué.
- La chef de la diplomatie de l'Union européenne Federica Mogherini, soulignant que "les organisations terroristes visent une fois de plus les pays et peuples de la région méditerranéenne", a assuré que "cela renforce notre détermination à coopérer plus étroitement avec nos partenaires pour faire face à la menace terroriste".
L'Union européenne est par ailleurs "déterminée" à faire en sorte "que la transition démocratique et les réformes économiques bénéficient aux Tunisiens, à commencer par les jeunes", a-t-elle ajouté.
Donald Tusk, président du Conseil européen, a assuré que "l'UE soutient la Tunisie dans son engagement pour la paix et la démocratie". "Nous ne nous laisserons pas intimider par une telle brutalité", a-t-il ajouté.
- En France, annonçant que deux citoyens français avaient été tués et sept blessés dans l'attaque, le président François Hollande a indiqué qu'il avait "immédiatement appelé le président tunisien pour lui exprimer (sa) solidarité et (son) soutien dans cette épreuve". Il a souligné qu'il pensait "aux Tunisiens qui accueillent déjà beaucoup de réfugiés et qui ont réussi une transition démocratique exceptionnelle, au pays du printemps arabe".
Pour le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, "le terrorisme touche aujourd'hui ?-et ce n?est pas un hasard-- un pays qui représente l'espoir dans le monde arabe. L'espoir de paix, l'espoir de stabilité, l'espoir de démocratie. Cet espoir doit vivre".
- En Italie, pays dont trois ressortissants ont été tués et six autres blessés, le chef du gouvernement Matteo Renzi a affirmé que "là où l'on cherche à attaquer les institutions démocratiques, la culture, la modération qui caractérisent le gouvernement tunisien, d'une certaine manière on frappe chacun de nous".
- Le Japon, qui a confirmé la mort d'au moins trois de ses ressortissants dans l'attentat, a exprimé son indignation. "Nous ne pouvons admettre un tel acte ignoble et continuerons de combattre le terrorisme en coopération avec la communauté internationale", a déclaré le Premier ministre Shinzo Abe.
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