Le président du Vanuatu, Baldwin Lonsdale, a indiqué lundi que "tout était à reconstruire" après le passage du cyclone Pam, qui a dévasté l'archipel du Pacifique Sud, appelant à l'aide de la communauté internationale dans cette immense tâche.
"Dans l'immédiat, il nous faut un soutien humanitaire, à plus long terme nous avons besoin d'une aide financière et d'assistance pour commencer à reconstruire nos infrastructures. Nous avons tout à reconstruire", a déclaré à l'AFP le dirigeant, sur le point de quitter Sendai (nord-est du Japon), où il participait à une conférence des Nations unies sur la prévention des catastrophes naturelles.
"C'est un coup dur pour l'ensemble du pays. Après tous les progrès réalisés ces deux dernières années, ce puissant cyclone a complètement détruit toutes les installations que le gouvernement avait bâties", a-t-il déploré.
Un peu plus tôt, M. Lonsdale avait accusé "le changement climatique" d'avoir "contribué au désastre", alors que les îles océaniques sont particulièrement exposées à la montée des eaux.
"Nous assistons à la montée du niveau de la mer, à la modification des schémas météorologiques, toutes ces choses se produisent partout", avait-il dit à la télévision australienne.
Sur place, les ONG humanitaires éprouvaient les pires difficultés lundi à venir en aide aux habitants des îles les plus reculées de cet archipel parmi les plus pauvres du monde.
Le bilan officiel fait état de six morts et plus de 30 blessés, tous à Port-Vila, capitale de cet ancien condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides. Mais les autorités craignent qu'il ne s'alourdisse. L'étendue exacte des dégâts et besoins dans les plus de 80 îles du pays est difficile à mesurer.
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