Le puissant cyclone Pam qui est passé samedi à l'est de la Nouvelle-Calédonie n'a pas engendré de dégâts majeurs et le premier bilan est "plutôt rassurant", selon la sécurité civile de l'archipel.
"L'électricité est coupée à Maré, deux toits et des arbres ont été arrachés mais il n'y a pas de victimes selon les premières informations", a déclaré à l'AFP Olivier Ciry, porte-parole de la direction de la sécurité civile.
La gendarmerie de Maré, île de 5.900 habitants, a indiqué qu'une houle avec des creux de 5 à 7 mètres, des trombes d'eau et des rafales de vent à plus de 100 km/h étaient observés.
"Il y a beaucoup de vent avec de grosses rafales et de la pluie, surtout au début de l'après-midi samedi. Tout le monde est enfermé dans sa maison", a déclaré à l'AFP, une habitante de la tribu de Netche sur l'île de Maré.
L'alerte cyclonique maximale n°2 , qui oblige les habitants à rester confinés, est toujours en vigueur sur les îles de Maré et de Lifou.
Selon la sécurité civile, Pam, puissant cyclone classé en catégorie 5, a accéléré sa course et s'éloigne désormais des côtes de la Nouvelle-Calédonie à une vitesse de 33 km/h. "La trajectoire du phénomène nous a plutôt porté chance", a également indiqué M.Ciry.
Samedi en fin d'après-midi, trois communes du sud de l'archipel demeuraient toutefois en alerte cyclonique 1, tandis que le reste du territoire était en pré-alerte.
A Nouméa, pluies et vents ont été observés toute la journée de samedi, mais le phénomène a été peu ressenti.
En revanche au Vanuatu, archipel situé à 500 kilomètres à l'est de la Nouvelle-Calédonie, les dégâts sont considérables. L'Unicef Nouvelle-Zélande a évoqué ce qui pourrait être "l'une des pires (catastrophes naturelles) de l'histoire du Pacifique".
"A Port-Vila (capitale du pays), la situation est catastrophique, tous les bateaux du port sont couchés, tous les arbres aussi et il y a de l'eau partout", a déclaré un résident à la radio RRB, lors d'un bref échange téléphonique.
Toutes les communications avec cet archipel mélanésien de 270.000 habitants sont désormais interrompues.
A Nouméa, une réunion de crise pour l'envoi de secours, en coordination avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande, devait avoir lieu samedi au haut-commissariat de la République.
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