Le texte prévoit plusieurs nouvelles mesures. La principale concerne la sédation profonde et continue pour les malades dont le pronostic vital est engagé à court terme et qui en font la demande. Le texte prévoit également le caractère contraignant des directives anticipées, qui permettent à toute personne majeure de demander, si un jour elle n'était plus en état d'exprimer sa volonté, de refuser tout acharnement thérapeutique. Enfin, la proposition réaffirme l'interdiction de l'obstination thérapeutique déraisonnable.
Sandrine Hurel, dont l'amendement prévoyant la rédaction d'un rapport annuel sur l'application de cette loi, évoque un "pas significatif pour la dignité des personnes en fin de vie". Mais l'élue s'aventure plus loin. "Toutefois, comme nombre de mes collègues socialistes, je souhaite qu'à terme, nous puissions légiférer sur des dispositifs allant plus loin, vers une aide médicalisée pour terminer sa vie. De nombreux Français l'attendent."
Une aide médicalisée à la fin de vie pour l'instant exclue de tout texte de loi.
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