A environ deux kilomètres de la petite commune de Vrigny, au milieu de la plaine d'Argentan, les enquêteurs ont stationné leurs véhicules sur une petite route, parallèle à l’autoroute A88. Aux alentours, il n'y aucune habitation, que des champs. C'est là que le petit avion s'est écrasé.
Depuis ce jeudi matin, une vingtaine d'enquêteurs vêtus de combinaisons blanches fouillent les restes de la carcasse de l'appareil, à la recherche d'un éventuel élément défaillant ou d'une piste qui puisse leur faire déterminer les causes de l'accident. L'enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens, dont les spécialistes sont venus de Deauville et de Brest. Ils sont aidés d'un drone, pour avoir une vue complète de la scène du drame.
Mais outre l'enquête judiciaire, une seconde enquête, administrative, nécessite aussi la présence d'autres enquêteurs sur le terrain : ceux du BEA, le Bureau d'Enquête et d'Analyse pour la sécurité de l'aviation civile.
Même si les débris de l’appareil sont relativement concentrés dans un champ, l'enquête s'annonce longue et minutieuse, comme l'explique ce technicien du BEA :
L'enquête au lendemain du crash d'un avion de tourisme dans l'Orne
D'autres enquêteurs de l'identification criminelle d'Alençon et de la Brigade des recherches d'Argentan sont également là. Pour leur permettre de travailler en sérénité, loin des regards des curieux, tout le périmètre est bouclé par la gendarmerie.
Ce jeudi soir, les enquêteurs doivent faire leur premier rapport au Procureur de la République d'Argentan. On en saura alors peut-être davantage sur la cause de la mort des quatre passagers de l'avion : une mère de famille et ses trois enfants, âgés de 9, 11 et 13 ans.
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