Le dispositif actuel de protection du territoire, nécessitant la mobilisation de 10.000 soldats, sera maintenu au moins "jusqu'au début de l'été", a annoncé mercredi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, lors d'une conférence de presse.
Ce dispositif (opération Sentinelle), initié après les attentats de janvier qui ont fait 17 morts, sera "maintenu au minimum jusqu'au début de l'été, date à laquelle il sera réévalué", a souligné M. Le Drian. Le réexamen sera effectué autour du 1er juillet, a-t-on précisé dans son entourage.
A l'issue d'un Conseil de Défense mercredi matin, le président François Hollande a décidé de maintenir l?engagement des armées sur le territoire national "à hauteur de 10.000 militaires" en raison du maintien d'une "menace élevée d'attaque terroriste", a annoncé l?Élysée.
Sur ces 10.000 militaires, 7.000 sont déployés pour la protection de 604 sites confessionnels, notamment juifs, les 3.000 autres intervenant dans le cadre plus traditionnel du dispositif Vigipirate (sites touristiques, gares, aéroports -soit 78 sites surveillés) et pour le soutien à ces missions (transport, logistique), a-t-on précisé au ministère de la Défense.
Près de la moitié des 682 sites protégés par l'armée se trouvent en Ile-de-France (330), a relevé M. Le Drian, le niveau "alerte attentats" étant décrété dans la région parisienne et les Alpes-Maritimes, le reste de l'Hexagone relevant de la "vigilance renforcée".
Le dispositif de surveillance des écoles, synagogues et mosquées a été toutefois assoupli. Il a évolué, selon les sites et la fréquentation, d'une garde permanente et statique, 24 heures sur 24, vers une garde plus mobile (patrouilles), seulement de jour.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.