Des rockeuses sexy, aux bas déchirés, les yeux soulignés de noir corbeau: au Carreau du Temple, chef-d'?uvre parisien du XIXe, longtemps marché du "vêtement populaire pour les petites bourses et les coquets", la maison Saint Laurent a fait défiler lundi soir un régiment d'amazones, fans de heavy metal prêtes à affronter les frimas de l'hiver prochain.
Hedi Slimane, directeur de la création de la griffe, a imaginé une femme résolue et déterminée en version rock'n roll, affichant haut ses jambes comme ses collants savamment déchirés ou ses leggings en cuir lacérés.
Saint Laurent décrète le port de la mini jupe gonflée de tulle en plein hiver, sous des trenchs de cuir.
La griffe milite aussi pour des allures toujours plus masculines en détournant le complet masculin, sans oublier la cravate. La cape et la veste queue de pie, font leur retour.
- liberté et sensualité -
Dans la journée, Paul McCartney n'a pas volé la vedette à sa styliste de fille encore que l'ex-Beatles a capté une bonne partie des regards à la Fashion Week, en arrivant à la toute dernière minute au défilé de sa fille Stella, organisé à l'Opéra Garnier à Paris.
Sous le crépitement des flashs, l'ex-Beatles, 72 ans, accompagné de son épouse Nancy Shevell, est venu compléter un premier rang très "people" où avait pris place l'acteur américain Woody Harrelson ("Larry Flint", "Hunger Games"), la star du rap Kanye West, l'actrice française Géraldine Nakache ou encore les célèbres soeurs et mannequins britanniques, Cara et Poppy Delevingne.
Une fois le podium libéré de la meute des photographes, Stella McCartney, 43 ans, a présenté une collection automne-hiver hommage à la "liberté" et à la "sensualité".
Aux lignes simples et fluides sont associées des silhouettes aux manches, pantalons ou ourlets ultra-longs.
Les robes noires, aux épaules étroites et à la taille marquée, complètent un dressing aux coupes masculines et près du corps. En laine grise ou loden sombre, il va du tailleur à la robe, dont la simplicité n'est qu'apparente.
Écologiste de la première heure, végétarienne et avocate de la cause animale, Stella McCartney exclut toujours fourrure et cuir de ses collections.
Mais la fausse fourrure est bien présente dans son dernier opus, sous la forme de manteaux à poils longs, noirs ou ivoire, bluffants de réalisme.
En soirée, la femme vue par Stella McCartney est élégante et glamour. Elle porte une robe sans bretelles, noire et blanche, à la taille bien marquée.
Entrée dans l'arène de la mode en 2001, année où elle lance sa propre maison de couture, la styliste s'est rapidement fait un prénom et son talent a été maintes fois salué par la profession et récompensé de prestigieux prix.
Elle a habillé les plus célèbres top-models: Naomi Campbell, Yasmin Le Bon et Kate Moss, entre autres.
- Jeux de miroirs chez Sonia Rykiel -
Chez Sonia Rykiel, "la beauté est réflexion, dialogue avec le miroir". D'où un défilé réfléchissant et glamour en diable organisé, lundi soir, à la boutique du boulevard Saint-Germain, entre rayonnages de livres et colonnes miroitantes.
C'est dans cette ambiance de café littéraire, très "Nouvelle Vague", que la directrice artistique nommée en mai dernier, Julie de Libran, a proposé une collection mêlant "des surfaces, dures, éclatantes, qui réfléchissent la lumière, aux textures chaudes, douces et sombres qui l?adsorbent".
Les silhouettes sont longues et élancées et les coupes, fluides et sensuelles, sont une ode à la féminité.
Elles portent des cols roulés marine, pour affronter les rigueurs de l'hiver mais aussi, en soirée, des tailleurs pantalons sexy, à même la peau, ou des robes longues aux dos nus vertigineux.
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