C’est l’un des cantons où le suspense est le moins présent. Regroupant les villes de Grand-Quevilly et de Petit-Couronne, toutes deux acquises au Parti Socialiste, ce territoire pourrait se jouer dès le premier tour des élections.
Le PS part largement favori, avec pour candidats Nicolas Rouly, maire-adjoint de Grand-Quevilly et surtout président du Conseil général depuis janvier 2014 et qui souhaite le rester. Il part avec Tacko Diallo, militante de la section du PS à Petit-Couronne.
Une seule autre formation fera de l’ombre au PS sur sa gauche : il s’agit du Front de Gauche, qui présente Yves Ledoux et Odile Morvan. Une gauche de la gauche qui avait obtenu 38,64 % des voix aux municipales à Petit-Couronne, une commune pourtant aux mains de la gauche de la gauche jusqu’en 2004.
Le benjamin de l'élection est à l'UMP
La droite, elle, tentera de limiter la casse. L’UMP, alliée à l’UDI, envoie Alexis Ringot, 19 ans, benjamin de ces élections et candidat malheureux aux dernières municipales à Grand-Quevilly, avec 24,02% des suffrages obtenus. Il se présente en compagniede Nicole Faroult, responsable de la section UMP à Petit-Couronne.
Enfin, le FN présente Pascal Bignaux, dans l’oeil du cyclone depuis les dernières municipales à grand-Quevilly. Sa liste avait été retirée suite à la révélation faisant état de 22 colistiers inscrits à leur insu sur la liste. Il part avec Martine Deveaux.
Pratique. Le canton rassemble les villes de Grand-Quevilly et de Petit-Couronne et compte 33 841 ; c’est peut-être ici que se joue la future présidence du Conseil général.
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