Le siège du conseil général de l'Orne, est illuminé en bleu, à partir de ce lundi soir 2 mars, et pour la 3ème année consécutive, à l'occasion de Mars Bleu : c'est ainsi qu'est dénommé le mois consacré dans la France entière au dépistage du cancer colorectal. Le message que le Département souhaite passer à tous les Ornais : Le dépistage, c’est indispensable, gratuit et ça sauve des vies. Cette illumination durera tout le mois de mars.
En 2004, le Conseil général de l’Orne lançait l’organisation d’une toute première campagne de dépistage organisé du cancer colorectal. 83 000 Ornaises et Ornais de 50 à 74 ans, en bonne santé, sans antécédents médicaux, personnels ou familiaux ont été invités à venir retirer un test Hémocult II gratuit chez leur médecin traitant.
Le cancer colorectal qui se développe sur la paroi du gros intestin est habituellement précédé pendant plusieurs années d’une tumeur bénigne : l’adénome ou le polype. C’est un mal silencieux et perfide. En effet, les symptômes (saignements invisibles dans les selles, transit perturbé, douleurs) peuvent être confondus avec d’autres maux et lorsqu’ils apparaissent, il est souvent trop tard pour intervenir ou les traitements sont très lourds.
Le médecin généraliste a un rôle primordial. Il remet aux patients le test Hémocult II et leur en détaille le mode d’emploi. Il écoute, explique et rassure. Au cœur du dispositif de dépistage et de prévention, les 202 médecins généralistes ornais ont reçu une formation spécifique pour cette campagne de dépistage. Les gastro-entérologues se sont également investis en réduisant les délais d’attente pour la coloscopie.
Le dépistage du cancer colorectal doit être renouvelé tous les deux ans. Le test dépiste un cancer sur deux. Rapide et indolore, il s’effectue tranquillement chez soi. Il permet de déceler des traces de sang dans les selles grâce aux prélèvements renvoyés à un centre de lecture agréé sous les huit jours. Un test positif n’est pas forcément synonyme de cancer. Une coloscopie va affiner ce résultat. Les polypes détectés sont enlevés pour éviter l’apparition de pathologies plus graves. Mais attention, en cas de test négatif, le patient doit rester vigilant car le test doit être renouvelé tous les deux ans.
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