Le gouvernement malien a signé dimanche à Alger avec une partie des groupes armés du nord du pays un "accord de paix et de réconciliation" pour mettre fin aux violences, a constaté une journaliste de l'AFP.
L'accord n'a toutefois pas été signé par la Coordination des mouvements de l'Azawad, qui regroupe plusieurs groupes rebelles comme le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui a demandé un "délai raisonnable" en vue de consulter les populations qu'elle représente.
Cet accord est destiné à conclure les négociations débutées en juillet 2014 à Alger, les premières à rassembler l'ensemble des parties prenantes au conflit dans le nord du Mali, où a été lancée en 2013 une intervention internationale initiée par la France.
Un porte-parole de la Coordination des mouvements de l'Azawad, a expliqué dans une déclaration lue à la tribune qu'un "accord non partagé avec les populations" avait "peu de chance d'être appliqué sur le terrain".
Mais, a nuancé auprès de l'AFP un porte-parole de la médiation algérienne, la présence des représentants de la Coalition "signifie qu'ils acceptent l'accord".
Il a souligné que les négociations étaient "bien terminées".
Un porte-parole des mouvements armés pro-gouvernementaux, Harouna Toureh, a salué pour sa part la signature d'un "document essentiel pour le retour de la paix et de la réconciliation" dan le nord du Mali.
"Nous nous sommes engagés à en respecter l'esprit et les termes. Nous ferons tout pour que cet accord vive et qu'il permette à toutes les populations de se retrouver, de vivre ensemble comme par le passé solidairement et fraternellement", a-t-il insisté.
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