Voilà l’un des cantons qui peut basculer lors de ces élections départementales. Six formations s’y affrontent.
Si l’UMP ne semble pas en mesure de faire basculer le département à droite pour la prochaine mandature, le parti semble miser sur le canton de Mont-Saint-Aignan, réunissant cette commune ainsi que Déville-lès-Rouen, pour le faire basculer à droite. L’UMP s’appuie sur Catherine Flavigny, l’élue qui a repris la municipalité de Mont-Saint-Aignan en 2014 après la parenthèse socialiste 2008-2014. Elle sera assistée de Bertrand Bellanger.
Face à eux, le PS mise sur Patrice Colasse, éphémère maire de Mont-Saint-Aignan entre 2012 et 2014, et sur Mary-Françoise Grenet. Un Parti Socialiste qui bénéficie tout de même sur ce canton d’une forte assise électorale, notamment à Déville, où le maire Dominique Gambier est installé depuis 1995.
Le PS pourrait pâtir au premier tour de la concurrence de deux autres candidatures de gauche. L’une menée par le Front de Gauche (Martine Gest et Mohamed Jaha), l’autre par les écologistes (Pascal Magoarou et Stéphanie Taleb-Tranchard). Un défaut qui pourrait se transformer en atout et constituer une réserve de voix aux second tour.
À droite, l’UMP doit faire avec la candidature de Valérie Bochet et Alain Retout (divers droite). À l’extrême droite du spectre politique, le Front National présente Jean-Claude Gaillard et Josselyne Guyard.
Pratique. Le canton n°22 regroupe les communes de Mont-St-Aignan et Déville, soit 30 070 habitants ; un canton historiquement partagé entre l’UMP à Mont-St-Aignan et le PS à Déville ; six binômes s’y présentent.
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