Le président français François Hollande a proclamé jeudi sa volonté de "sceller une alliance" avec les Philippines contre le réchauffement climatique, à son arrivée à Manille pour une visite officielle de deux jours, la première d'un chef d'Etat français dans cet archipel depuis son indépendance en 1947.
"Nous avons le devoir d'agir ensemble et c'est la raison pour laquelle je suis venu ici aux Philippines, pour lancer un appel, pour sceller une alliance", a-t-il déclaré devant un forum des milieux d'affaires français et philippins.
Il s'agit, a poursuivi le président français, d'"anticiper" un éventuel succès de la conférence sur le climat que la France accueillera à Paris en décembre "afin de lier davantage encore les pays développés et les pays émergents, d'assurer les transitions énergétiques et surtout de protéger et de prévenir".
Pour François Hollande, si les Etats ont "bien sûr une responsabilité, () rien ne pourra se faire, si les entreprises, les grandes organisations, les grandes institutions internationales et financières ne se mobilisent pas par rapport cet enjeu".
Le président français a par ailleurs souligné sa volonté et celle de son homologue philippin Benigno Aquino de "renforcer le partenariat économique" entre leurs deux pays, évoquant les "besoins considérables des Philippines" dans le domaine du développement durable, des infrastructures ou des énergies renouvelables.
"Les besoins s'élèvent à plus de 100 milliards de dollars", a-t-il affirmé, mentionnant aussi des "projets" d'extension du métro de Manille ou de production d'énergie solaire.
"Nous avons des technologies particulièrement brillantes à mettre à votre disposition" pour la transformation des déchets urbains ou de la biomasse en électricité, a-t-il fait valoir.
La France, a insisté François Hollande, veut "mettre ses compétences au service des Philippines et des pays les plus vulnérables" au réchauffement climatique".
Car, a encore averti le président français, "si nous laissons faire, il y aura des conflits qui surgiront, des personnes déplacées qui bousculeront les frontières, des luttes, des compétitions de plus en plus violentes pour accéder aux zones protégées des dérèglements climatiques".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.