Ancien premier adjoint (PRG) au maire de Granville, Gérard Sauré l'assure : la vidéosurveillance n'est en soi pas une solution. « Beaucoup d'élus cèdent à la pression sécuritaire », regrette-t-il. Fort de 35 années de terrain au contact de la délinquance, il plaide pour un retour à la police de proximité.
Ecoutez Gérard Sauré
Xavier Le Coutour craint lui qu'avec l'installation de 80 caméras de surveillance à Caen, les effectifs de la police municipal sur le terrain ne diminuent drastiquement. « Actuellement, ils sont 70 », indique-t-il.
Ecoutez Xavier Le Coutour
Dans un rapport de 2011, la Cour des Comptes engageait en effet l’État à procéder à une « évaluation de l'efficacité de la vidéosurveillance sur la voie publique dans la prévention de la délinquance et dans l'élucidation des délits ».
« Il y a aussi la question du coût », pointe du doigt le conseiller municipal d'opposition. « L'investissement moyen est de 35 000€ par caméra ! A quoi s'ajoute l'entretien : 7 500€ par an, par caméra là encore. Et obsolescence de ces machines est estimée à cinq ans ... »
« C’est un outil supplémentaire pour améliorer la tranquillité des Caennais », défend de son côté Philippe Lailler, adjoint au maire en charge de la sécurité.
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