C'est une première victoire pour les salariés de la Chapelle-Darblay : ils ont désormais jusqu'au 30 mai 2015 pour présenter à la direction des projets alternatifs à l'une des machines du site et à la suppression des 196 emplois (sur 367 que compte l'usine) menacés.
Pour le sénateur communiste de Seine-Maritime Thierry Foucaud, c'est une "lueur d'espoir" après tout le "temps perdu par les pouvoirs publics et principalement le gouvernement pour véritablement s'emparer de cette question." Et le sénateur d'ajouter que de nombreux élus de tous bords appellent à un tour de table pour s'emparer de la question.
"Suffisamment de temps a été perdu" Thierry Foucaud
Thierry Foucaud rappelle son opposition à ce plan de licenciements, soulignant que cela se passe "dans une entreprise qui réalise pourtant des milliards de bénéfices et bénéficie du soutien financier de l'Etat au travers du Crédit Impôt Compétititivité Entreprises." Pour finir, l'élu appelle à la mobilisation de la région Haute-Normandie et de la Banque Publique d'Investissement pour accompagner la préparation des études pour la reconversion du site.
"Suffisamment de temps a été perdu, le délai obtenu par les salariés doit être optimisé pour la sauvegarde du site, de l'emploi et de l'industrie de la vallée de Seine", conclut-il.
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