Le gouvernement grec a rendu publique mardi sa liste d'engagements transmise à Bruxelles, qui prévoit de "réviser" le programme des privatisations non encore engagées, sans revenir sur celles achevées, et garde l'objectif d'augmenter le salaire minimum sans préciser le calendrier et de niveau de relèvement.
Dans ce document en quatre chapitres, la Grèce insiste à plusieurs reprises sur "la concertation avec les institutions" (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) dans l'élaboration détaillée de ses projets, ces mêmes institutions que le gouvernement d'Alexis Tsipras voulait chasser du pays après son élection.
Outre une volonté de compromis sur les thèmes du salaire minimum et des privatisations, le gouvernement grec souhaite restructurer son système fiscal en améliorant la collecte, très défaillante, des impôts et en ciblant les grosses fortunes.
Ces engagements prévoient également de couper dans les dépenses non salariales des ministères pour faire des économies et d'inciter les salariés à travailler plus longtemps dans un pays où le recours à la retraite anticipée est très fréquent, pesant sur l'équilibre des caisses d'assurance sociale.
Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis signe ces propositions de six pages qui sera passée au crible mardi après-midi, lors d'une conférence téléphonique par ses 18 homologues de la zone euro, afin de valider le prolongement de l'aide financière à la Grèce jusqu'à fin juin.
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