A partir du 2 mars, les fraudeurs sans billet devront non plus s'acquitter d'une amende de 35€ mais de 50€. La FNAUT, si elle "condamne fermement la fraude et approuve sa répression", demande en contrepartie à la SNCF "d'assurer un service dont la qualité corresponde aux attentes légitimes des usagers". Et la FNAUT d'énumérer les retards, les annulations de trains, l'hygiène dans les toilettes des différents wagons... autant de dysfonctionnements à corriger si la SNCF ne veut pas faire face au courroux de plus en plus important de ses usagers.
La FNAUT rappelle par la même occasion que la minorité des amendes aujourd'hui infligées sont non payées. L'augmentation des amendes n'engendrerait pas forcément un recouvrement plus important des amendes.
Il y a quelques semaines, les présidents des régions Haute et Basse-Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol et Laurent Beauvais, avaient envoyé un courrier à la SNCF pour se plaindre des trop nombreux dysfonctionnements observés. Nicolas Mayer-Rossignol avait brandi notamment la menace d'un gel des paiements pour les TER si des améliorations n'étaient pas apportées rapidement : "Les Normands ne sont pas des vaches à lait", avait-il souligné.
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