Depuis, la Rive droite est souvent raillée et nombre de Caennais ne la conseilleraient pas à un ami ou un collègue de bureau en recherche d'un logement.
Pourtant, s'il est un secteur de la ville amené à évoluer ces cinq prochaines années, c'est bien celui-là. Parmi les aménagements attendus, un complexe immobilier colossal, coincé entre la gare et le quai Hamelin, là-même où, le soir venu, les prostituées originaires d'Europe de l'Est sont encore de sortie. Lionel Charles, de l'agence immobilière Guy Hoquet, installé sur la Rive droite depuis sept ans, exprime volontiers son enthousiasme au sujet de ce programme baptisé Les Rives de l'Orne : "Quel projet ! C'est la première fois que la Ville cherche à construire un véritable quartier d'un coup".
Engouement nouveau
L'engouement est tel qu'à deux ans de la fin annoncée du chantier, "70 % des 220 logements ont déjà trouvé un acquéreur", soutient Christiane Epiard, directrice de l'agence Safaur, l'un des principaux promoteurs. Outre cinq immeubles et un hôtel trois étoiles, quatre édifices comprenant 25 000 m2 de bureaux et un cinéma Pathé de dix salles doivent compléter ce quartier, sans oublier la galerie commerciale. Les travaux commencent ce mois-ci.
Quelques critiques émergent cependant, comme celle émanant du président du Modem 14, Philippe Lailler, qui s'étonne de "voir la Ville faire la promotion de ces logements à 4 500 euros le m2".
De l'autre côté de la gare, dans la rue d'Auge "bien souvent oubliée par les services de la ville au moment de nettoyer les trottoirs", selon un restaurateur, l'optimisme est de mise. "Je rêve qu'un jour ma rue ne soit pas juste une voie de passage, que les portails de certains immeubles ne ressemblent plus à ceux d'une usine", explique-t-il, avant d'ajouter : "les Rives de l'Orne auront forcément un impact sur l'esthétisme et la dynamique de tout ce qui gravite autour".
"C'est le moment d'y investir"
L'ouverture en avril prochain des 120 "appart-hôtels" et d'une supérette dans l'ancien BHV relooké, cumulée à la promotion des Rives de l'Orne, suscitent déjà l'intérêt d' investisseurs dans le secteur. "Il est d'autant plus intéressant d'y investir qu'à l'heure actuelle, un F3 Rive droite est loué quasiment au même prix qu'un F3 en centre-ville, alors qu'à l'achat il coûte 20 % moins cher", analyse Charles Lionel.
De son côté, la mairie, représentée par son adjoint chargé de l'urbanisme, Xavier Lecoutour, "négocie actuellement le rachat d'une partie des terrains de la SNCF pour y implanter à moyen terme une zone d'aménagement concertée à l'entrée de la ville de Caen, au niveau du Cours Montalivet, afin d'y ériger notamment 900 logements". La Ville souhaite également modifier les berges de l'Orne pour qu'elles deviennent de vrais espaces de promenade.
Pourtant, s'il est un secteur de la ville amené à évoluer ces cinq prochaines années, c'est bien celui-là. Parmi les aménagements attendus, un complexe immobilier colossal, coincé entre la gare et le quai Hamelin, là-même où, le soir venu, les prostituées originaires d'Europe de l'Est sont encore de sortie. Lionel Charles, de l'agence immobilière Guy Hoquet, installé sur la Rive droite depuis sept ans, exprime volontiers son enthousiasme au sujet de ce programme baptisé Les Rives de l'Orne : "Quel projet ! C'est la première fois que la Ville cherche à construire un véritable quartier d'un coup".
Engouement nouveau
L'engouement est tel qu'à deux ans de la fin annoncée du chantier, "70 % des 220 logements ont déjà trouvé un acquéreur", soutient Christiane Epiard, directrice de l'agence Safaur, l'un des principaux promoteurs. Outre cinq immeubles et un hôtel trois étoiles, quatre édifices comprenant 25 000 m2 de bureaux et un cinéma Pathé de dix salles doivent compléter ce quartier, sans oublier la galerie commerciale. Les travaux commencent ce mois-ci.
Quelques critiques émergent cependant, comme celle émanant du président du Modem 14, Philippe Lailler, qui s'étonne de "voir la Ville faire la promotion de ces logements à 4 500 euros le m2".
De l'autre côté de la gare, dans la rue d'Auge "bien souvent oubliée par les services de la ville au moment de nettoyer les trottoirs", selon un restaurateur, l'optimisme est de mise. "Je rêve qu'un jour ma rue ne soit pas juste une voie de passage, que les portails de certains immeubles ne ressemblent plus à ceux d'une usine", explique-t-il, avant d'ajouter : "les Rives de l'Orne auront forcément un impact sur l'esthétisme et la dynamique de tout ce qui gravite autour".
"C'est le moment d'y investir"
L'ouverture en avril prochain des 120 "appart-hôtels" et d'une supérette dans l'ancien BHV relooké, cumulée à la promotion des Rives de l'Orne, suscitent déjà l'intérêt d' investisseurs dans le secteur. "Il est d'autant plus intéressant d'y investir qu'à l'heure actuelle, un F3 Rive droite est loué quasiment au même prix qu'un F3 en centre-ville, alors qu'à l'achat il coûte 20 % moins cher", analyse Charles Lionel.
De son côté, la mairie, représentée par son adjoint chargé de l'urbanisme, Xavier Lecoutour, "négocie actuellement le rachat d'une partie des terrains de la SNCF pour y implanter à moyen terme une zone d'aménagement concertée à l'entrée de la ville de Caen, au niveau du Cours Montalivet, afin d'y ériger notamment 900 logements". La Ville souhaite également modifier les berges de l'Orne pour qu'elles deviennent de vrais espaces de promenade.
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