Ils sont sur le chemin d'une impasse où ils ont caché leur réserve d'alcool. Un capitaine de gendarmerie en civil surprend le manège et appelle ses collègues en service en renfort, pour procéder à un contrôle d'identité. C'est pendant ce contrôle que les choses se corsent. La fouille du sac à dos de Cédric Colas, 24 ans, aboutit à la dépose de son couteau à cran d'arrêt (lame de 9 cm) sur le capot du véhicule de police.
J'ai eu un réflexe, je voulais juste lui faire peur
En comparution immédiate lundi 10 janvier, le prévenu explique : Ca s'est passé très vite : le capitaine m'a agacé. Il me prenait pour une merde. J'ai eu une réaction animale. J'ai réagi sur un coup de nerf. J'ai repris mon couteau et j'ai orienté le poignard en direction de l'abdomen. En me faisant une ou deux clefs de bras, son collègue a sauvé la mise à son supérieur et à moi par la même occasion. Le prévenu a encore expliqué : Le cran d'arrêt, ça peut toujours servir. J'en ai pris l'habitude depuis mes un an de légion. Je sais que c'est une arme qui peut tuer, a-t-il continué, sans chercher à minimiser son geste. Le prévenu a toujours travaillé et a quitté la légion pour s'occuper de son fils de trois ans. Mais, l'expertise psychiatrique, si elle relève que son discernement était altéré au moment des faits par une alcoolisation massive, retient par ailleurs une personnalité pathologique fragile, sans état dangereux permanent. Cette impulsivité, suite à un sentiment d'agression verbale par les forces de l'ordre a valu à C. C. la peine de douze mois d'emprisonnement immédiat.
J'ai eu un réflexe, je voulais juste lui faire peur
En comparution immédiate lundi 10 janvier, le prévenu explique : Ca s'est passé très vite : le capitaine m'a agacé. Il me prenait pour une merde. J'ai eu une réaction animale. J'ai réagi sur un coup de nerf. J'ai repris mon couteau et j'ai orienté le poignard en direction de l'abdomen. En me faisant une ou deux clefs de bras, son collègue a sauvé la mise à son supérieur et à moi par la même occasion. Le prévenu a encore expliqué : Le cran d'arrêt, ça peut toujours servir. J'en ai pris l'habitude depuis mes un an de légion. Je sais que c'est une arme qui peut tuer, a-t-il continué, sans chercher à minimiser son geste. Le prévenu a toujours travaillé et a quitté la légion pour s'occuper de son fils de trois ans. Mais, l'expertise psychiatrique, si elle relève que son discernement était altéré au moment des faits par une alcoolisation massive, retient par ailleurs une personnalité pathologique fragile, sans état dangereux permanent. Cette impulsivité, suite à un sentiment d'agression verbale par les forces de l'ordre a valu à C. C. la peine de douze mois d'emprisonnement immédiat.
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