Les informations apportées dans un communiqué de la direction des Abattoirs AIM ce vendredi 20 janvier viennent confirmer ce qu'ont déjà dévoilé les syndicats. Au total, 4 dossiers de reprises ont été déposés. Rappelons qu'AIM emploie actuellement près de 600 salariés dont la majorité (397) à Sainte-Cécile dans le Sud-Manche, ainsi qu'une partie à Antrain (176), en Ille-et-Vilaine. Des sites plus confidentiels existent à Bernay (27), Nogent-le-Rotrou (28) et Vire (14).
La direction confirme qu'aucune offre de reprise "ne porte sur la reprise globale de l’activité et ne permet malheureusement de maintenir la totalité des postes, mais leur combinaison pourrait assurer une poursuite de l’activité du site d’Antrain, spécialisé dans l’abattage de viande bovine et la poursuite partielle de celui de Sainte-Cécile, spécialisé dans l’abattage de viande porcine."
- Site de Sainte-Cécile : sans citer Sofiprotéol et Declomesnil, la direction indique qu'un premier projet "maintiendrait les activités de découpe et désossage du site et de distribution et commercialisation, avec 118 salariés". Elle ajoute que "32 postes de production seraient proposés en reclassement en Ille et Vilaine, ainsi que 5 postes dans le Calvados", ce qui porte à 155 le nombre d’emplois "potentiellement conservés". Elle précise enfin que "cette offre est toutefois assortie de plusieurs conditions suspensives dont le maintien de l’activité du site d’ici la cession et un accord d’approvisionnement avec la coopérative d’éleveurs CAP 50"
- Site d'Antrain : deux offres ont été déposées. La première "propose de reprendre les activités avec 107 salariés, ainsi que le site d’allotement de Moyon (1 salarié), avec le projet d’un recentrage qualitatif sur la totalité de la production. 43 embauches prévisionnelles sont envisagées". Seconde option portée par un autre candidat, la "reprise de l’activité et de 70 postes, sous réserves d’un accord de distribution avec le repreneur de la filière porcine." La direction précise que ces deux offres intègrent dans leur périmètre de reprise les titres de la société Jean Follain.
Travailler "le plus normalement possible"
Enfin, la direction évoque une quatrième offre, "déposée conjointement par deux entreprises, et dont la mise en oeuvre paraît difficilement envisageable, porte sur la reprise des activités de négoce des salaisons et produits élaborés et de 15 salariés".
La société dit regretter qu'aucune solution "plus favorable à l'emploi" n'ait pu être trouvée. Elle demande le maintien de l'activité "le plus normalement possible" jusqu'à l'audience du 6 mars où le Tribunal de commerce de Coutances statuera sur les offres. Référence au blocage total du site mis en place depuis jeudi après-midi par les organisations syndicales.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.