C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Fin janvier, une bagarre éclate dans l'enceinte de l'école, des parents d'élèves entrent, excédés, la police doit intervenir, une enseignante se met en arrêt de travail. Le lendemain, nouvelle bagarre, deux enseignants sont blessés. La tension a atteint son paroxysme.
Pourtant, à entendre Stéphanie Rio, déléguée syndicale au SNUipp, les enseignants attirent depuis longtemps l'attention des autorités sur la situation à l'école Jules Guesde, qui accueille plus de 250 élèves : "C'est une école avec beaucoup d'enfants en difficulté, scolaire ou sociale. Il y a eu de nombreux problèmes de violences entre enfants."
"Il nous faut plus de moyens"
Mais pas question pour la syndicaliste de rejetter la faute sur "les enfants, les parents ou les enseignants. Il nous faut plus de moyens, notamment en termes de personnels". Les syndicats ont pour l'instant saisi le Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de travail et attendent des réponses de la Direction académique. Pour l'instant, les requêtes n'ont pas reçu les réponses escomptées..
Face à cet attentisme, 600 enseignants et parents d'élèves, pas seulement issus de l'école Jules Guesde, ont manifesté mardi 17 février. "Nous envisageons un nouveau rassemblement le lundi 9 mars, jour de la rentrée, devant la Maison de l'Education, et une assemblée générale se réunira le 12 mars si aucune réponse n'est apportée", annonce déjà Stéphanie Rio.
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