La lettre du gouvernement grec demandant à la zone euro une extension de l'accord d'assistance financière est un signal "positif" et "ouvre la voie à un compromis", estime le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
"M. Juncker a eu des contacts nombreux toute cette nuit et il a vu des signaux positifs ce matin dans la lettre, qui ouvre la voie à un compromis raisonnable dans l'intérêt de la stabilité", a indiqué lors d'un point de presse Margaritis Schinas, porte-parole de la Commission, citant M. Juncker.
L'accord cadre d'assistance financière (MFAFA, acronyme en anglais) est "le terme utilisé pour décrire le programme dans sa forme existante", a poursuivi M. Schinas, sans donner plus de détails.
La question est de savoir si le terme utilisé porte uniquement sur l'accord de prêt conclu entre Athènes et ses créanciers ou s'il inclut tout ou partie du "memorandum" qui lui est associé, et prescrit au pays de rigoureuses mesures d'austérité.
La lettre reçue jeudi matin par le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, sera discutée jeudi après-midi lors d'une réunion préparatoire de la zone euro, puis lors d'un Eurogroupe vendredi à Bruxelles.
Un accord des 19 est nécessaire pour prolonger de six mois l'aide financière dont bénéficie la Grèce depuis 2012. Le programme d'aide arrive en théorie à son terme le 28 février.
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