Dernier représentant français en Europa League, l'En Avant de Guingamp reçoit le Dynamo Kiev en 16e de finale aller jeudi (21h05) avec la mission de soigner l'indice UEFA tricolore en poursuivant ses exploits.
Avec 50,916 points à cet indice qui détermine les qualifications européennes par nation, la France en compte désormais plus de deux d'avance sur la Russie (48,498), et a encore deux clubs en C1 (PSG et Monaco), contre aucun côté russe.
Mais Lille et Saint-Etienne ayant été éliminés en phase de groupes de C3, Guingamp y portera seul les couleurs françaises dans le duel livré avec la Russie, qui y compte encore deux représentants, le Zenit Saint-Pétersbourg (opposé au PSV Eindhoven) et le Dynamo Moscou de Mathieu Valbuena (contre Anderlecht).
La confrontation semble déséquilibrée dans la comparaison des pedigrees, mais moins sur le terrain. Car le club breton connaît une dynamique euphorique: il vient d'engranger 23 points sur 30 possibles, battant notamment Paris et Monaco au Roudourou, et passant ainsi de la dernière à la huitième place du classement.
Jocelyn Gourvennec s'est même permis le luxe de ménager son buteur Beauvue (14 buts sur ses 13 derniers matches) dimanche lors du succès à Metz (2-0), et son effectif est au complet.
Le Dynamo Kiev, leader invaincu de son championnat, n'a plus joué de match officiel depuis deux mois, en raison de la longue trêve hivernale. Il a effectué une préparation d'un mois en Andalousie avec douze amicaux à la clef, mais contre des clubs de seconde zone.
La venue des Ukrainiens en Bretagne sera l'occasion de revoir une vieille connaissance de la Ligue 1, Belhanda (ex-Montpellier), et des internationaux ukrainiens comme Yarmolenko.
- L'Italie en force -
Dans les autres matches, c'est l'Italie qui se détache, avec une cohorte de cinq représentants, le plus fort contingent devant l'Angleterre et l'Espagne (3 clubs). Trois formations italiennes ont l'avantage de débuter à l'extérieur (Naples, Fiorentina, Inter Milan) et deux recevront d'abord (Torino, AS Rome).
La Roma patine à domicile de manière récurrente ces derniers temps, avec une seule victoire lors de ses huit derniers matches au Stade olympique, le dernier en date étant un pauvre 0-0 face à Parme, lanterne rouge du championnat. Elle a l'occasion de se reprendre face à Feyenoord, équipe néerlandaise très irrégulière.
La Fiorentina, elle, a hérité de l'adversaire sans doute le plus relevé, en se rendant à Tottenham. Duel de buteurs en perspective, entre le Londonien Kane (5 buts en 3 matches) et le Florentin Gomez (5 buts en 6 rencontres).
Dans les autres affiches, Séville reçoit Mönchengladbach. L'Andalou, tenant du titre, serait bien inspiré de prendre un avantage dès l'aller, sachant ses déboires à l'extérieur (4 défaites sur ses 4 derniers matches).
Liverpool-Besiktas, ça sent la grande Europe, et pour cause: la dernière fois que les "Reds" avaient reçus les Stambouliotes, c'était en phase de groupes de C1, en 2007, pour un 8-0, le plus grand écart de l'histoire de la Ligue des champions. Le club anglais s'est remis d'un automne laborieux en ne concédant que deux revers en 22 matches. Besiktas est en tête du championnat turc, et Ba est en forme (6 buts en 8 matches).
Jeudi 19 février (heures françaises)
(19h00) Young Boys Berne (SUI) - Everton (ENG)
Torino (ITA) - Athletic Bilbao (ESP)
Wolfsburg (GER) - Sporting Portugal (POR)
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