Les faits se sont déroulés à l'étage des locaux de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie à Cherbourg, mardi 17 février. Il est environ 15h lorsqu'un Tourlavillais de 36 ans se présente afin de consulter un dentiste-conseil qui l'a déjà reçu à plusieurs reprises. Il patiente un moment près de l'ascenseur, à l'étage, avant d'être invité à entrer dans le bureau du dentiste.
Un parapluie ? Non un fusil !
Le médecin aperçoit alors un objet, qu'il confond dans un premier temps avec un parapluie, oublié par le patient près de l'ascenseur. Comprenant qu'il s'agit finalement d'un fusil de chasse, il s'en saisit. S'en suit alors un moment où le dentiste et son patient tentent chacun de récupérer le fusil, l'un poussant le canon vers le bas, l'autre vers le haut... C'est finalement le dentiste qui parvient à tirer vers le sol pour désarmer le fusil.
Par la suite, toujours très agité, le Tourlavillais frappe le dentiste à plusieurs reprises. Grâce à un témoin l'homme parvient finalement à se calmer.
Placé en garde à vue, il indiquera avoir acheté le fusil il y a une quinzaine de jours, l'avoir chargé dans sa voiture avant d'entrer à la CPAM. L'homme aurait indiqué se sentir "persécuté", il voulait "faire peur au médecin" qui n'avait pas pu soulager son mal de dents. Selon le parquet, le Tourlavillais avait consulté plusieurs dentistes avant cet épisode, et rapprocherait ses douleurs à d'autres problèmes personnels.
Hospitalisé de force
Un expert psychiatre a entendu l'homme en urgence. Il constate un "délire paranoïaque". Pour lui, il n'est pas responsable pénalement. Ce mercredi le Tourlavillais a été hospitalisé sous contrainte en fin de matinée.
S'il possède un casier judiciaire vierge, il avait en revanche été plusieurs fois hospitalisé pour des troubles psychiatriques.
Plusieurs armes ont été saisies au domicile de cet homme, inscrit dans un stand de tir. La préfecture de la Manche a été avisée de sa personnalité fragile.
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