Manuel Valls a annoncé mardi devant l'Assemblée nationale qu'il engageait sa responsabilité sur le projet de loi Macron, qui sera donc considéré comme adopté en première lecture si une motion de censure ne renverse pas le gouvernement.
Le Premier ministre a expliqué qu'il faisait ainsi jouer l'article 49-3 de la Constitution, car il ne voulait pas prendre "le risque d'un rejet" du texte, sur lequel la majorité était "incertaine". Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone (PS) a ensuite suspendu le débat dans l'attente du dépôt d'une motion de censure de l'UMP.
M. Valls a expliqué avoir été autorisé par le conseil des ministres, réuni sous la présidence de François Hollande à 14h30, à engager la responsabilité de son gouvernement sur ce texte dont les dispositions sont "essentielles pour relancer la croissance" et "lever un certain nombre de blocages dans notre économie".
"Ce gouvernement assume pleinement et totalement ses responsabilités pour le pays, pour l'intérêt général", a plaidé le locataire de Matignon.
Avec les trois semaines d'examen dans l'hémicycle après une semaine entière en commission spéciale, "jamais sans doute nous ne sommes arrivés ici à une telle coproduction entre le Parlement et le gouvernement", a aussi déclaré Manuel Valls, qui a rendu un hommage appuyé au ministre de l'Economie, à son "engagement personnel" et à sa "capacité d'écoute".
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