Le ministère public a requis mardi "la relaxe pure et simple" pour l'ancien directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, dans le procès pour proxénétisme aggravé dit du Carlton.
"En mettant dans la balance tous les éléments à charge et à décharge, je considère que ni l'information judiciaire, ni l'audience n'ont permis d'établir la preuve de la culpabilité de M. Strauss-Kahn", a déclaré le procureur de Lille Frédéric Fèvre.
Lors des réquisitions à son endroit, l'ancien patron du FMI s'était redressé sur son siège, bras croisés, écoutant attentivement les propos du procureur.
S'adressant au tribunal, le magistrat a estimé que la "notoriété" de l'ancien favori socialiste pour la présidentielle de 2012 "ne doit en aucun cas être une présomption de culpabilité". Et de s'interroger : "Un homme puissant serait-il nécessairement coupable ?"
"Il appartient au tribunal correctionnel de ne condamner que sur des preuves et non des convictions. Notre système judiciaire doit pouvoir s'enorgueillir de ne jamais condamner quelqu'un au bénéfice du doute. Je requiers donc sa relaxe pure et simple", a conclu M. Fèvre, au terme d'une journée entièrement consacrée aux réquisitions du parquet contre les 14 prévenus.
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