Consternation à Aunay-sur-Odon : un apprenti vient de découvrir un début d'incendie dans la boucherie-charcuterie, en arrivant au travail, le 26 janvier 2014, vers sept heures du matin. Il trouve le gérant, 29 ans, ligoté sur son lit. Le patron explique que, vers 6h15 du matin, trois individus cagoulés sont arrivés dans le logement au dessus de la boucherie. Ils l'ont menacé, et ont pris son fonds de caisse et sa recette, soient 4 820 € dont une partie cachée entre deux piles de draps. Des soupçons, interrogent les gendarmes : “Oui, certainement un ancien employé", dont il donne le nom.
L'enquête commence, et on découvre vite que Jérôme a des dettes, et qu'il n'est plus livré en marchandise à cause de cela. L'ancien employé a un alibi en béton. Et puis des traces d'effraction sont relevées depuis l'intérieur, à l'arrière de la boutique. Enfin, des amis de la “victime” font part aux enquêteurs de son désir de partir à l'étranger... Jérôme est mis en garde à vue le 25 novembre 2014, d'abord pour escroquerie à l'assurance. Mais bien vite, les enquêteurs découvrent qu'il n'a déclaré aucun sinistre qui lui aurait permis d'être remboursé de près de 5 000 €. Il avoue immédiatement qu'il a menti.
C'est donc pour dénonciation mensongère qu'il comparaît devant le tribunal correctionnel de Caen le 12 février 2015. Le prévenu explique : “Je ne m'en sortais pas en tant que patron, j'avais honte par rapport à mes parents, je déprimais”. L'expert psychiatre confirme le burn-out. Le gérant a écopé de six mois avec sursis, et de 1 000 € d'amende.
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