Les négociations entre la zone euro et Athènes ont tourné court lundi à Bruxelles et les créanciers de la Grèce lui ont donné une semaine pour accepter une extension de son programme d'aide financière actuel.
Il est "très clair que le prochain pas doit venir des autorités grecques () et, au vu du calendrier, on peut utiliser cette semaine, mais c'est à peu près tout", a déclaré lors d'une conférence de presse le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, après l'interruption abrupte des négociations lundi soir, suite au refus de la Grèce d'accepter le prolongement de son programme.
Il a évoqué la possibilité d'une nouvelle réunion exceptionnelle des ministres des Finances de la zone euro vendredi.
Athènes a rejeté lundi une proposition de la zone euro jugée "absurde" et "inacceptable", estimant "qu'en ces circonstances, il ne pourrait y avoir d'accord" avec ses 18 partenaires, a indiqué une source gouvernementale.
Une demi-heure plus tard, la réunion des ministres des Finances a été interrompue.
M. Dijsselboem a affirmé qu'une "extension" du programme actuel, qui arrive à échéance à la fin février, "permettrait aux Grecs d'utiliser la flexibilité" permise dans ce plan.
"Le gouvernement grec doit s'engager sur le fait qu'il accepte les principaux éléments du programme", a-t-il insisté, alors que le nouveau gouvernement de gauche radicale a fait campagne sur le refus de ce programme.
"Il n'y a pas d'alternative à la prolongation du programme", a renchéri le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici. "Nous allons continuer le dialogue durant cette semaine".
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